Réduction des déchets
Utilisation des gobelets non sérigraphiés, mettre toujours une consigne à 1 € pour en récupérer le plus possible, proposer à leur restitution 2 options, soit rendre les 1 € à l’association, soit offrir ses 1€ à une association caritative. (prévoir une boite à don).
Mettre un stand à la sortie de l’événement pour récupérer le plus de gobelet, ne pas confier cette tâche au bar qui est souvent pris d’assaut en fin de soirée
Proposer aux festivaliers de venir avec leurs gobelets (en moyenne les foyers de 3 personnes ont plus de 10 gobelets – voir sondage)
Proposer aux festivaliers de venir avec leurs gourdes (donc robinets à disposition pouvant permettre un remplissage sans perte – les éviers de WC sont peu adaptés)
Fournir des gourdes aux staffs et aux intervenants (avec prise des noms pour en perdre le moins possible
En proposer en consigne aux festivaliers, à restitution proposer celles en mauvais état aux associations d’aides aux personnes sans domicile ou en demande d’asile.
N’utiliser que des couverts en matières compostables ou lavables. Il existe des entreprises qui louent la vaisselle et effectuent le nettoyage. Un gain de temps pour l’association et le prestataire choisi utilisera une méthode plus écologique.
Investir via les ressourceries dans une vaisselle, certes dépareillée, d’occasion ou faire le tour des cuisines des bénévoles qui regorgent souvent de couteaux, fourchettes, assiettes en trop.
Les serviettes en papier sont presque indispensables, difficile de dire aux participants de s’essuyer sur leurs habits. Le choix se portera alors sur un modèle qu’on peut composter.
Une solution sur des événements ouverts au grand public, sur une zone ouverte, on peut proposer aux familles d’amener leur panier avec la vaisselle et de quoi ramener la vaisselle sale.
Les déchets de préparation (épluchures, feuilles, …) doivent être compostés, soit avec un compost existant, soit via celui des bénévoles. Il est possible aussi de trouver des associations qui s’en chargent. Sur Besançon, Trivial Compost propose des solutions de compostage.
L’utilisation de produits avec le moins d’emballage est à privilégier, le vrac pour les pâtes c’est la vie !
Dans le cas d’une vaisselle lavée sur place, prévoir des bassines pour récupérer l’eau et la stocker dans un récupérateur (les 1000 litres sur une remorque stockée derrière la cuisine) afin de l’utiliser par exemple pour l’arrosage de la ville en période d’Été (un stockage pour plus tard est possible.
Pour l’essuyage, dans la même idée que les couverts, faire le tour des ressourceries et des bénévoles pour créer un stock de torchons.. Le nettoyage peut se faire dans une machine d’un bénévole ou dans une machine en libre service.
Utilisation de produits le plus neutre possible, le savon noir fait des miracles.
La création de tawashi via un atelier de bénévoles peut permettre quelques économies et surtout réutiliser des textiles usés de l’association.
Utilisation des poubelles de tri, toujours avec les 3 (recyclable, ménager, compostable) que cela soit pour les bénévoles ou pour le public.
Mettre une signalisation claire pour aider les participants à bien trier.
Une benne à verre sera utilisée si les bouteilles en verre sont autorisées sur les lieux de l’événement.
Mettre de nombreux cendriers sur tout le site, proposer des cendriers de poche et inciter à moins fumer durant cet événement, l’impact des mégots et des fumées est toujours important plus le nombre de participants augmente. Recycler les mégots peut s’envisager via les associations (Green Minded par exemple).
Avoir une équipe dédiée au nettoyage, des bénévoles motivés et conscients du rôle ingrat mais essentiel pour rendre les lieux propres.
Ne pas hésiter à proposer aux participants de devenir nettoyeur à la fin de l’événement, soit pour la nature, soit en leur faisant gagner quelque chose.